J’ai payé un badge bleu

J’ai payé un badge bleu

Je t’écris brinquebalé à l’intérieur d’un bus de la RATP. 

Cela va en tiquer plus d’un.

Oui, j’ai payé une vérification Facebook.

Cessons l’hypocrisie !

Autrefois réservé aux personnalités et aux grandes entreprises, le badge bleu était un gage de notoriété et de mérite.

Dans une ère dominée par l’intelligence artificielle et la profusion de faux comptes…

Il est maintenant érigé comme une preuve d’authenticité. 

Payer pour être certifié, ce n’est pas du vol. 

Si ton métier consiste à vendre des produits ou ton expertise, tes clients doivent être sûrs d’effectuer leurs achats auprès de toi.

J’ai publié près de 800 formats allant des articles aux podcasts, des vidéos aux publications…

Mon nom est devenu une marque. 

Ma signature.

La certification est la carte d’identité du futur.

Ce n’est pas un luxe inutile.

C’est un investissement. 

Une garantie qui a un prix. 

Elle est une opportunité de se démarquer de la masse.

Je t’invite donc à repenser aux objets que tu as achetés de façon capricieuse : un nouveau téléphone afin d’arborer fièrement à son dos une pomme, un polo griffé d’un crocodile, un jogging orné d’une virgule… 

S’acheter une distinction sociale, c’est bien.

Préserver la propriété de ses contenus, c’est mieux.

Mais garantir son e-réputation, c’est indispensable.

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