Il pleut sur la capitale, mais sur les réseaux sociaux, le temps vire à l’orage. 

J’assimile ces plateformes au café du commerce. 

Chacun donne son avis. 

Il n’y a pas de limites.

À coups d’insultes, de trolls, et de mots tranchants…

Certains, peuvent sabrer le moral des créateurs débutants. 

La tendance s’est accentuée, au point de devenir un véritable enjeu de société.

Les réseaux sociaux ont pris une place disproportionnée dans nos vies. 

C’est une vérité.

Ils sont comme des boîtes à malices. 

Lorsque tu y plonges ta main, tu en sors quelque chose… 

Une surprise ? 

Non, une déception.

À travers cette grande loterie, où tu n’as aucun contrôle…

Toute la question est de savoir : si tu vas découvrir un contenu intéressant, ou un commentaire haineux. 

Ces espaces virtuels nous font perdre le sens des réalités.

Les adolescents en sont les principales victimes.

Ils s’imprègnent d’informations inutiles, de fake news, et de théories complotistes. 

Un piège qui les détourne de leur plein potentiel.

Sans oublier les discours de haine et le cyberharcèlement.

Certes…

Les réseaux sociaux apportent également une part de lumière. 

Ils offrent une caisse de résonance incroyable pour se faire connaître. 

Une notoriété éphémère.

Aussitôt balayée par le flot incessant de contenus abrutissants. 

Un torrent impétueux, qui emporte tout sur son passage.

Rien n’est aussi puissant que la création quotidienne.

Aucune source d’inspiration n’est équivalente à ta propre histoire. 

La meilleure expérience virtuelle n’égalera jamais les événements vécus dans le monde réel. 

Alors…

Quitte ce café de quartier.

Laisse les rumeurs et les attaques derrière toi.

Prends le chemin d’une route moins fréquentée et plus saine. 

La voie du minimalisme digital.