Hier, je t’expliquais que mon blog politique m’a permis d’avoir une petite notoriété.
Mais le format texte est sur le déclin.
J’ai eu l’idée d’acter la fin de cette période à la manière d’une lettre d’adieu.
Il faut bien mettre un peu d’intensité dans ces e-mails !
Tu es prêt ?
Cela fait 3 ans que tout a commencé.
Au départ, je ne savais pas dans quoi je m’embarquais.
Mes mots étaient hésitants…
Mes paroles un peu floues.
J’ignorais si tout ça allait marcher, mais j’ai décidé de faire le premier pas !
De t’écrire un contenu chaque matin.
Fait avec le coeur.
Quand la plupart des gens dorment encore.
Tous les jours, je t’ai accompagné au petit déjeuner.
Mes écrits ont parfois impacté tes humeurs.
Ils m’ont permis de te mettre en joie ou en colère…
De t’attrister ou te scandaliser.
Je pensais que tout était acquis.
Et je me suis peu à peu enfermé dans une routine.
Progressivement, ton engagement a commencé à baisser.
Tu m’as délaissé pour d’autres créateurs.
Alors je t’ai suivi sur les plateformes…
Je me suis adapté dans l’espoir de pouvoir conserver ce lien, patiemment tissé par écran interposé.
Le carrousel, le reel et le podcast.
Au plus je multipliais les formats…
Au mieux j’arrivais à garder quelques secondes de ton attention.
J’ai cessé d’être moi-même.
Moins impactant et incisif.
Par peur que les algorithmes me réduisent au silence.
Aujourd’hui, nous ne sommes plus sur la même longueur d’onde…
Il est temps de passer mes écrits à la radio.
Et si mes mots n’ont plus de valeur à tes yeux…
Il est temps de les passer à la TV.
Je dois arrêter de faire une course que je sais perdue d’avance.
Il faut que je me recentre sur moi.
Sur ma zone de génie.
Pour retrouver cette valeur qui m’a permis de cultiver ma différence au fil des années.
Le tout, dans un environnement sécurisant où les gens m’accepteront comme je suis.
Avec mes émotions, ma sincérité et mes excès.
La clé d’un billet d’humeur réussi : c’est de s’investir à 100%.
Je suis fatigué d’essayer de changer pour grappiller quelques miettes de visibilité.
Dorénavant, c’est à toi de venir me voir.
Le blog est mort, vive la radio et la TV.