Tout petit déjà, le métier de journaliste m’envoûtait.
Une évidence gravée en moi.
À l’âge de 8 ans, j’ai transformé ma chambre en un plateau télévisé.
Micro fictif en main, revue de presse fabriquée avec des articles découpés à l’intérieur du journal local…
Sans le savoir, j’étais en train de forger mes armes.
Le temps a filé, et me voilà, quelques années plus tard, travaillant dans les entrailles du même quotidien qui alimentait mes bulletins d’enfance.
Ma période d’observation de troisième a été le ticket d’entrée vers la vie active.
En France, on sous-estime le pouvoir des stages.
Une semaine passée en entreprise ?
Insuffisant, vraiment.
Retourner à l’école après une telle expérience fut une véritable épreuve.
Ma salle de classe en guise de prison dorée.
Mes professeurs prenant l’allure de geôliers.
Pas de remous, seulement des devoirs et des examens.
Une courte immersion qui m’a apporté quelque chose de précieux.
La confirmation de ma passion.
L’affirmation d’une vocation.
J’ai pu toucher du doigt le métier de journaliste et ressentir son intensité.
De cette parenthèse incroyable, j’en ai tiré une motivation immense pour réussir mes études.
Hier, les résultats du bac sont tombés.
Un sésame pour certains…
Une déception pour d’autres.
Mais avec le recul, ce n’était qu’une étape dans ma carrière.
Je n’aimais pas l’école.
Trop rigide, déconnectée de la réalité.
Seuls les stages m’ont permis de trouver ma voie.
L’école est importante, certes.
Toutefois, elle n’est pas la seule à détenir les clés de notre avenir.
Ce monde est vaste, et les opportunités ne manquent pas.