Skyrock a récemment annoncé l’arrêt de ses blogs.

Les gardiens silencieux de nos secrets intimes se sont éteints.

Internet, c’est une toile qui se tisse et se détricote.

En 2000, il y a eu l’apogée du texte, où Windows Live Messenger et Skyblog régnaient en maîtres.

C’était le temps de l’écrit, de la conversation directe et du partage d’opinions.

Puis, il y a eu l’ère de la photographie avec Instagram, Tumblr et Pinterest.

Ces acteurs ont transformé le web en galerie d’art universelle.

C’était l’époque de l’esthétisme, des filtres et de la quête de la photo parfaite.

L’image s’est ensuite animée, via l’émergence des vidéos virales sur Dailymotion, YouTube ou encore Vine.

Ces plateformes ont à leur manière, révolutionné notre façon de consommer du contenu.

On passait du rire aux larmes, on apprenait et on s’amusait.

Mais avec TikTok, les reels, les shorts, tout s’est accéléré.

À l’instar d’un défilé de prêt-à-porter, on applaudit la nouvelle collection en attendant la suivante.

Toutefois…

Trois formats font exception : l’e-mail, le livre et le podcast.

Pourquoi ?

Parce qu’ils appartiennent exclusivement à leur créateur.

Un artisan de haute couture sélectionne soigneusement ses tissus, façonne précisément chaque pièce, et veille à la cohérence de l’ensemble.

Un rédacteur, un auteur ou un podcaster résiste aux tendances éphémères du web.

Il mise sur la qualité et l’authenticité de son œuvre.

Il fabrique avec passion et dévouement ses créations.

Il transmet de la valeur émotionnelle à son public.

Et toi, tu te définis comme un producteur artisanal ou un industriel ?