Nous sommes dimanche.

Tu décides de tuer le temps en regardant les vidéos de tes influenceurs préférés.

Peu à peu, tu éprouves une étrange sensation…

Au fil des minutes, tu es mal à l’aise.

Tu remarques qu’ils ont de bien meilleurs équipements que toi.

Un budget astronomique, une armée de monteurs et de graphistes afin de sortir des productions dignes des gros studios hollywoodiens.

Ils veulent te montrer leur puissance.

En t’empêchant de marcher sur leurs platebandes.

Mais tu sais quoi ?

Ce n’est que de la poudre aux yeux.

Un étalage de matériel et de logistique qui ne sert qu’à semer la peur chez les nouveaux entrants.

Si tu commences à te comparer, tu vas te sentir inférieur.

Progressivement, tu vas te convaincre de ne pas les concurrencer.

Tu finis par croire que la forme l’emporte sur le fond.

Cette stratégie défensive bloque la diffusion de nouvelles idées.

Les formats, les concepts et les avis se ressemblent.

Le web s’est uniformisé.

Les plateformes sont devenues les maîtres du jeu.

Elles dictent ce que nous devons produire pour obtenir des vues.

Or, ce n’est pas le but de la création, n’est-ce pas ?

Maintenant, regarde l’e-mail.

Il peut être consommé au rythme de tes lecteurs.

Il n’y a pas d’algorithmes, pas d’annonceurs, ni de moteurs de recherche à satisfaire.

Seulement toi et ton public.

L’e-mail est engageant.

Il donne la parole à chaque créateur qui communique directement avec ses abonnés.

C’est l’un des derniers vestiges du web…

Qui était là avant les réseaux sociaux, TikTok, YouTube et Instagram.

L’e-mail le sera longtemps après eux.

Alors n’abandonne pas.

Et arrête de te laisser impressionner.