La blockchain secoue le monde de l’art.
J’ai découvert à Beaubourg, une exposition sur les NFT.
Un procédé qui transforme la manière dont les créateurs protègent leur travail.
Fini le temps où il fallait passer par des intermédiaires pour certifier l’authenticité d’une œuvre.
La blockchain assure une traçabilité de manière infaillible.
Cette technologie va bien au-delà de la simple sécurisation…
Elle ouvre de nouvelles possibilités de monétisation.
Les smart contracts permettent une rémunération automatique à chaque revente.
L’artiste peut toucher sa part, même des années après la première transaction.
C’est une révolution comparable à l’invention de la perspective en peinture.
Elle redéfinit les règles du jeu.
Les galeries traditionnelles perdent ainsi leur monopole.
De nouveaux espaces d’exposition émergent dans le métavers.
Des vernissages virtuels rassemblent des visiteurs du monde entier.
La blockchain démocratise l’accès au marché de l’art.
Résultat : un créateur peut vendre directement à sa communauté.
Plus besoin d’attendre la reconnaissance des institutions.
Le talent trouve son public ; les collectionneurs y gagnent.
Ils peuvent désormais retracer l’histoire complète d’une œuvre.
La transparence devient la norme.
L’art devient liquide, mobile, accessible.
Les frontières entre physique et numérique s’estompent.
Certaines œuvres existent simultanément dans les deux mondes.
Mais la blockchain ne remplace pas le talent.
Elle lui donne simplement les moyens de s’épanouir pleinement.
C’est un outil d’émancipation pour toute une génération d’artistes.
L’avenir de l’art s’écrit en lignes de code.
Et ce n’est que le début.