Ce matin, je voudrais pousser un coup de gueule.

Il s’agit d’évoquer une réalité qui nous a tous concernés…

Ou qui te concernera peut-être un jour.

La recherche d’emploi.

Te souviens-tu de ces concours pour chiens où le propriétaire tentait de faire sortir son animal du lot ?

Des défilés où son caniche était coiffé et toiletté exactement de la même manière que son voisin ?

Le marché du travail ressemble à ça.

Chaque année, des milliers d’étudiants sortent des mêmes écoles.

Dotés de compétences et de diplômes identiques.

Ce qui devrait être un ticket pour une carrière épanouissante se transforme en une parade, où le candidat est jugé sur son habileté à rentrer dans le moule.

Autrefois, obtenir un diplôme était gage d’un succès assuré.

Aujourd’hui, ils sont aussi communs que les races pures lors des compétitions canines.

Où est la diversité ?

Est-ce que les efforts investis et le coût de ces formations ont perdu de leur valeur ?

Les grands concours sont-ils devenus une simple formalité ?

L’employabilité ne peut se résumer à une question de pédigrée.

Au contraire…

Elle doit être une évaluation de notre adaptabilité, de notre résilience, de notre volonté de continuer à apprendre et de notre capacité à résoudre des problèmes.

Il est temps de repenser l’approche de l’enseignement !

L’heure est venue de mettre en avant nos forces singulières, et d’arrêter de nous conformer à un standard hypothétique.

Il faut recréer un monde du travail qui valorise la diversité et l’individualité, et non plus l’uniformité.

Après tout, lors d’un concours de beauté, c’est bien la singularité qui capte l’attention du public.