Il y a trop de bruit.
C’est comme une spirale de pensées qui s’entrelacent, se bousculent, se répètent sans cesse.
Une liste interminable de choses à faire, des conversations rejouées, une anticipation constante.
Mon esprit n’est pas tranquille.
À force de ne pas m’écouter, j’oublie ce qu’il y a derrière ce bruit.
Au moment où je coupe ma radio mentale…
Tout ralentit.
J’arrête d’essayer de comprendre, de juger, de prévoir.
Le silence est devenu mon refuge.
Il me faut apprendre à le trouver.
Ce n’est pas facile, tant ce tumulte extérieur me suit dans la rue, sur mon téléphone, dans mes rêves.
Un murmure constant qui ne s’arrête jamais.
J’ai appris à vivre avec.
Jusqu’au jour où j’ai décidé de faire taire les mots.
Le silence n’est pas vide, il est plein de réponses.
Il m’aide à voir où je me fais mal, où je me perds.
Il m’ouvre un espace où je peux y déposer ce que je porte.
Non pas pour fuir, mais pour accueillir.
Ce qui nous ronge n’est pas lié à ce qu’on vit, mais à ce qu’on refuse de regarder.
Quand tu t’accordes du silence, tu deviens attentif à ce qui se passe autour de toi.
Tu es plus sensible aux émotions des autres, à leurs blessures et à leurs doutes.
L’empathie commence ici.
On croit que le silence nous coupe du monde, mais il nous y relie.
C’est une rencontre avec toi-même, avec les autres, avec quelque chose de plus grand.